1. |
Le Mal De La Fosse
04:35
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Et en plus il fait noir.
Et en plus il fait noir et ils sont encore loin ces couloirs qui se ferment à chacune de tes contemplations.
D’autant plus que tu es faible, quand le ci-el couvre ta peau de bleu.
Il ne manque plus que ton ombre au tableau.
Et en plus il fait noir, comme cette fable dont tu disposes au fond des yeux.
Dès lors, la foule se penche pour gommer un à un tes adieux.
Et tu fais dire !
Mais alors tu commences ? Sentir des corps, les décorer d’un peu de morts, étonnamment tu ne trembles pas plus que ça. Et alors, on danse sur une transe qui déborde de tous ces pores quand tu transpires tout ça !
Fléchir, mais encore trembler ou bien faire semblant.
Fléchir, mais encore trembler et puis faire semblant.
Tremblez !!!
Le mal qui désosse t’attire vers moi
Le calme de la fosse fatigue l’émoi.
Fléchir, mais encore trembler ou bien faire semblant.
Fléchir, mais encore trembler et faire semblant.
Tremblez !!!
Cerbère avance doucement vers moi !
Cerbère avance !
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2. |
Memento Mori
04:28
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C’est en paix qu’elle vient te bercer, le désert le plus proche s’est enfui.
Il faut recommencer, m’enterrer, lui plaire, s’enfouir lentement.
L’enterrement !
Ici la Frousse qui vous parle, miséricordes sensibles et babioles du passé.
Mortes sur le champ désormais inaudible. La mer est calme loin de toi.
Eux non plus ne s’en souviennent (x4)
Alors les bras m’en tombent
Des vers s’écrivent sous terre
Ils m’ont peut-être même brûlé
Ou bien simplement, perdu à jamais.
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3. |
La Main Ô Diable
05:29
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Qui a osé osera encore en parler ! Hélas, tu n’es pas fiable.
Y en avait marre d’en jacter, d’être pris dans la toile !
Comment faire pour en parler, s’il y a la colère et le voile !?
On est prêt à tout déchiqueter : les os, la chair et la moelle.
La main ô diable, La main ô diable,
La main ô diable
La main ô diable, La main ô diable,
La main ô diable
La main ô diable, Est-ce négociable
La main ô diable
La main ô diable, La main ô diable,
La main ô diable
La main ô diable
La main ô diable !
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4. |
Parade Des Corps Animés
05:38
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C’est une question de sens
Peut-être aussi de chance
Mais pas de place
Les sept sous-sols sont rances
Dans ce palace
À celles et ceux qui songent
Les mêmes qui tombent, qui plongent
Et qui s’effacent
Couverts d’un tapis de ronces
Telle de la glace
Y a plus de place
Y a plus de place
Y a plus de place
Y a plus de place
Y a plus de place
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5. |
Pour Te Plaire
06:16
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Dans le calme pour perdurer
Même s’ils ont peur de se couvrir d’opprobre
Comme suspendus à l’horloge baveuse de leur clocher
Ils essaient de se mettre au propre
Essorés des faux-semblants
Ils vont tenter de paraître clairs
Retenir un instant dans les airs
Une attention pour y figer un moment
Puisqu’ils sortent
Pour te plaire
Puisqu’ils sortent
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6. |
Tu Saignes Du Ciel
04:13
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Tu saignes du ciel
Tu saignes du ciel
Au secours, les alarmes se mettent à parler
Discourir sur les fantasmes et les rêves
Et quand les antennes se font belles
Aux abords du virage, elles t’aiment sans trêve.
Accrochage, détour dans les phares et la brise
Partage, carcasse, ça distribue même les pare-brises
Tu saignes du ciel
Tu saignes du ciel
Tapis rouge et magie du goudron poétique
Civière docile et pourparlers électriques.
Au secours, les alarmes se mettent à parler
Les sirènes se mettent à chanter.
Tu saignes du ciel
Tu saignes du ciel
Au secours, les alarmes se mettent à parler
Discourir sur les fantasmes et les rêves
Et quand les antennes se font belles
Aux abords du virage, elles t’aiment sans trêve.
Elles t’aiment sans trêve
Elles t’aiment sans trêve
Elles t’aiment sans trêve
Et tu saignes du ciel
Tu saignes du ciel, tu saignes
Tu saignes du ciel, tu saignes
Tu saignes du ciel, tu saignes
Tu saignes du ciel, tu saignes
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7. |
Obsession
07:16
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C’est ici que tout s’arrête
Là où s’envolent les tempêtes
Accroché.e par un tiers,
À peine décousus de la chair, les fils et les lambeaux. Les poches et leurs revolvers.
Prêcher l’être amer. Dépourvu, mais volontaire.
C’est ici que l’on t’achève.
C’est ici...
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